D1 de Duathlon à Paillencourt : des débuts compliqués.
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D1 de Duathlon à Paillencourt : des débuts compliqués.

Guigne, Poisse, Malédiction, Scoumoune, Mésaventure, tous synonymes de Malchance. Ou comment résumer le week-end en un mot. Aurait-on jeté un mauvais sort sur les équipes de duathlon du Tri Val de Gray depuis 3 saisons ? Bon, on noircit un peu le tableau ;). On repart tout de même avec une victoire en individuelle pour notre pépite vénézuélienne Joselyn Brea sur la D1 féminine et une belle perf' de notre leader François Martin (12ème) sur la D2 masculine. Ajouté à cela une très bonne ambiance tout au long du week-end. Mais il faut le dire : nous voulions mieux pour cette entame de saison duathlètique. Et la chance n'était pas du côté des Lynx et des Pink Panthères ce week-end. Résumé d'un week-end mouvementé.

Début des hostilités à quelques dizaines de kilomètres de notre arrivée à Paillencourt (Hauts-de-France), si l'on excepte l'annulation d'avion l'avant-veille (merci la grève à Air France). Le bus du club tombe en panne, fumée blanche, puis fumée noire... bref, ça sent pas bon ! L'autre bus arrive tout juste sur le site de course. C'est le début des longues discussions avec l'assurance pour réussir à transporter tous les athlètes du bus en panne (ainsi que leurs affaires et leurs vélos) jusqu'à Paillencourt. Week-end de Pâques et absence quasi totale de train (merci la grève à la SNCF), tout devient tout de suite encore plus compliqué. Du coup, les athlètes arrivés sur place repèrent le parcours vélo, mais pas celui de course à pied. Ils sont vite déposés à l'hôtel pendant que le président part chercher le reste de la troupe (rapatrié dans un garage à 70 km de Paillencourt). A l'hôtel, impossible de prendre le petit-déjeuner à 6h (pas avant 7h30, non non non, la gentille réceptionniste ne veut pas se lever trop tôt). Du coup, plan B, on file au supermarché avant qu'il ferme acheter de quoi déjeuner pour les garçons. Avec tout ça, le restaurant n'a pas été réservé (pas bien Thibault !!). Et à 18h30, le samedi soir à Cambrai, soit les restaurants sont complets, soit ils ne prennent pas de réservations. Chouette ! La galère continue. Quand le reste du groupe arrive enfin (ils n'ont pas pu repérer le parcours bien entendu), on part en direction du restaurant qui ne prend pas de réservations en priant le seigneur qu'il reste des places. Après un petit détour à cause d'une erreur de GPS (merci Thibault !), et une quinzaine de minutes d'attente (on en a profité pour faire une petite balade pour ouvrir notre appétit), Hallelujah on s'assoit et on commande. Un repas sympathique, avec le briefing de course entre les plats (eh oui, il faut bien optimiser le peu de temps qu'il reste) et quelques voix mélodieuses en bruit de fond (j'avais oublié de vous dire que c'était soirée karaoké dans le restaurant). A peine le dessert englouti, nous repartons vite à l'hôtel dormir. Le point positif : le temps semble être clément et on se dit qu'il ne devrait pas pleuvoir demain.

Réveil 5h45 pour les garçons. Après un petit-déjeuner dans les chambres, on se prépare et on charge tout dans le bus. Direction le site de course à 12 km. Quelle joie d'arriver à l'entrée du parc avec une petite pluie rafraîchissante, de bon matin. Juste de quoi détremper la route et bien vous réveiller (juste au cas où). Les garçons se débrouillent seul pour le parc et l'échauffement. Eh oui, le président n'a pas encore le don d'ubiquité : il est le seul accompagnateur du week-end. La chasse aux œufs en chocolat était sans doute plus importante. Petit aller-retour à l'hôtel donc, pour aller chercher les filles et le reste du matériel. Avec un seul véhicule, et plus de remorque (elle a été volée en fin de saison 2017, on ne vous l'avait pas dit ? => scoumoune, quand tu nous tiens !), pas le choix. Du coup, pas de photos des garçons (ou presque), à peine plus chez les filles, pas de live Facebook. La communication est passée au second plan ce week-end.

Parlons tout de même un peu de la course ! 9h, départ de la D2 homme. L'équipe grayloise se compose de François Martin, Esteban Gomes Dos Santos, Emmanuel Depriester, Jérôme Molard et Thibault Catalot. Départ en sprint, ça joue beaucoup des coudes. Quel plaisir un start de du, on avait oublié ;) ! Après 1 km, clignotant pour Jérôme qui se fait mal à la cuisse. François se retrouve bien placé à l'issue de la 1ère cap (groupe de tête), Esteban est dans le gros du peloton. Derrière, Manu se retrouve esseulé entre 2 groupes. Enfin, Thibault ferme la marche. Le gros groupe de tête ne sera jamais revu. Et heureusement pour nous, François n'en bougera pas. Esteban connaît quant à lui quelques déboires mécaniques. Dérailler = sauter du groupe, bien souvent. Il n'y a pas échappé. Il se retrouve finalement avec Manu et Thibault revenus de l'arrière, dans un petit groupe. Une transition moyenne coûte probablement à François le top 10. Mais il signe tout de même une excellente 12ème place (5ème U23) et confirme son très bon début de saison (2ème du Duathlon de Saint-Dié, juste derrière Dorian Müller ASPTT Strasbourg le 4ème du jour sur la D2 de Paillencourt). Derrière, Esteban et Thibault classent l'équipe, respectivement 75ème et 78ème. Avec une pénalité de 10", Emmanuel prend la 83ème place. Par équipe, une 14ème place (1er reléguable) sur 16. Pas le résultat escompté à l'intersaison, l'effectif sur le papier pouvant potentiellement permettre une remontée en D1. Malheureusement, cela condamne presque déjà l'équipe à faire le deuil de cet objectif. Mais avec l'équipe du jour (4 novices sur la D2 dans l'équipe), le résultat est cohérent. Ils ont en tout cas donné leur maximum. L'objectif va maintenant être de grappiller les places les unes après les autres, si les meilleurs de l'équipe se réveillent et/ou ne se blessent plus.

Du côté des filles, l'entame de saison n'est pas meilleure. La D1 féminine s'est certes renforcée en talents étrangers (seulement 8 françaises dans les 20 premières), mais encore une fois, la chance ne nous a pas souri. Bref résumé de la course. Au départ côté graylois : Adélaide Girardot, Mathilde Dupuich, Johanna Brocco, et Joselyn Brea. Cette dernière, partie plus prudemment que les leaders des autres équipes, remonte progressivement dans le classement pour prendre le vélo dans le groupe de tête avec les deux athlètes du Stade Français (Marion Legrand et Sandrina Illes). Adé réalise quant à elle une bonne première cap. Elle prend le vélo avec le groupe pour le top 20. Johanna (de retour de grossesse) et Mamath (en manque d'entraînement, notamment à pied) sont plus loin (entre la 50 et la 60ème place). Les garçons, passés d'athlètes à supporters, se postent au bouclage vélo et attendent la fin du 1er des 4 tours vélo. Joselyn passe dans le trio de tête. Jusque là, tout va bien. Et là, patatra. Notre Adé nationale a disparu. Pas dans le groupe 3, ni les suivants. On apprend finalement qu'elle a chuté dès les premiers hectomètres. Rien de grave mais elle est hors-course. DNF = Did Not Finished.

Bon, plus que 3 filles sur la course. Tout le monde doit finir si on ne veut pas terminer avec une petite bulle en guise de nombre de points pour cette 1ère étape. Johanna roule bien (elle remonte 1 ou 2 groupes), Mathilde se maintient. Retour à l'avant de la course : Joselyn réalise une T2 du feu de Dieu et prend la tête avec un peu d'avance sur ses poursuivantes. Elle maintient son pécule jusqu'à la ligne d'arrivée. Une première victoire pour une première course avec le Tri Val de Gray et sur le Grand Prix Français. Elle démarre fort ! C'est aussi une première dans l'histoire du club : jamais une trivalienne n'avait remporté de D1 en Duathlon. Derrière, Johanna et Mathilde se dépouillent et terminent respectivement 49 et 65ème. Au classement par équipe, c'est une 10ème place. Probablement la pire entame de saison pour les grayloises depuis leur montée en D1. Mais comme les garçons, elles ont tout donné. Et comme les garçons, elles ont pâti des problèmes du week-end.

Vous l'aurez compris : pas le début de saison escompté, tant chez les garçons que chez les filles. La poisse tout le week-end et des soucis d'organisation. Mais l'ambiance était excellente. Des rires et des sourires que l'on veut retrouver du côté de Parthenay pour la 2ème étape, avec, on l'espère, un peu plus de chance cette fois. Et une organisation au top retrouvée ;).


Parthenay, here we go :) !

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